Avis de la Fnac
En 1946, Staline invite tous les exilés ayant fui le communisme à rentrer au pays en promettant de leur accorder son pardon. Alexeï (Oleg Menchikov) est de ceux-là. En France, il a épousé Marie (Sandrine Bonnaire) et ensemble, ils décident de regagner son pays natal avec leur enfant. Hélas, l’accueil est plus que froid. La famille est placée dans un squat communautaire et Alexeï ne doit le privilège de ne pas être exécuté qu’à son statut de médecin. Dès lors, Marie soupçonnée d’espionnage, n’a plus qu’une idée en tête : s’évader. Dans ce contexte historique éprouvant où se mêlent suspicion et paranoïa, Régis Wargnier s’attache au bouleversement psychologique que connaissent ses personnages et notamment à celui de Marie, son héroïne féminine, comme il le faisait pour Catherine Deneuve dans “Indochine”.et Emmanuelle Béart dans «Une femme française».
À l’inverse de Nikita Mikhalkov qui privilégie les grands espaces dans “Le Barbier de Sibérie” (les deux films ont en commun le scénariste Roustam Ibraguimbekov), Wargnier emprunte des voies de traverse. C’est ainsi qu’il donne corps à son histoire et filme la vie, tout simplement.
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